La Banque Triodos plaide pour une politique européenne plus ambitieuse aux côtés d’Ecosia, Natura, Oatly, Patagonia et Tony's Chocolonely.
3 octobre 2024 - Ecosia, Natura, Oatly, Patagonia, Tony's Chocolonely et la Banque Triodos ont écrit une lettre à la présidente de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen, l’exhortant à maintenir et à renforcer les ambitions de l'Union européenne en matière de soutien aux entreprises responsables et à atteindre nos objectifs environnementaux et sociaux collectifs.
La Banque Triodos, avec Ecosia, Natura, Oatly, Patagonia et Tony's Chocolonely, soutient que nous sommes à un moment charnière pour l'Union européenne, qui doit relever les nombreux défis du changement climatique, de la destruction de la nature et de la transition verte. Ces dernières années, les entreprises et les pays ont eu tendance à revoir à la baisse leurs objectifs en matière de développement durable. Certaines entreprises ont revu à la baisse leurs engagements en matière de réduction des émissions de carbone et d'investissement dans les énergies renouvelables, invoquant les pressions économiques et la nécessité de privilégier les résultats à court terme. Certains hommes politiques ont également réduit les réglementations et les politiques environnementales, souvent sous prétexte de promouvoir la croissance économique et la création d'emplois.
Jeroen Rijpkema, directeur général de la Banque Triodos, déclare : « En ce moment crucial pour les citoyens de l'Union européenne, nous pensons que les entreprises ont une responsabilité urgente et partagée avec les gouvernements et la société civile pour contribuer à un avenir plus juste et régénérateur. Nous reconnaissons le rôle crucial que jouent les cadres politiques et les lignes directrices réglementaires pour permettre aux entreprises d'apporter une contribution positive à la transition verte et sociale, tant en Europe que dans le monde.Nous exhortons la Commission européenne à maintenir et à renforcer les ambitions de l'UE en matière de soutien à la responsabilité des entreprises et à la réalisation de nos objectifs environnementaux et sociaux collectifs. Ensemble, nous pouvons créer une économie résiliente qui bénéficie à la fois aux personnes et à la planète ».
Alors que la Commission européenne se lance dans un nouveau mandat, les six entreprises réclament
- Des cadres réglementaires ambitieux
- Un accord industriel vert européen dans lequel la circularité est centrale
- Une mise en œuvre efficace de la directive sur la criminalité environnementale
- La promotion de systèmes alimentaires durables
- Plus de contrôles sur les entreprises pour bannir le travail forcé de leurs chaînes.
An Cherlet